La fête à Béja a très vite tourné au cauchemar et la rencontre entre l’OB et le CA n’a duré qu’un petit quart d’heure avant d’être arrêtée par l’arbitre Yousri Bouali. Pourtant rien en présageait une fin en queue de poisson de cette rencontre, partie pour être une kermesse, mais les événements se sont précipités pour aboutir à l’arrêt de la rencontre.

Tout a commencé par le comportement de Youssef Elmi, envers l’arbitre de la rencontre Yousri Bouali, avant même le début du match, n’était à la hauteur de son rang de président de club. Cette ambiance a tourné au bout de 15 minutes au cauchemar lorsque l’entraîneur du CA, Saïd Saïbi a été touché par une pierre lancée à partir des gradins. A partir de là, les événements se sont précipités.

Le jeu a été interrompu à la 15ème minute lorsque Saïd Saîbi aurait été atteint à la tête par un projectile qui semble-t-il venait des gradins. Cet ncident a poussé l’arbitre Yousri Bouali après consultation de ses assistants à arrêter la rencontre. Cet incident va certainement être suivi par des sanctions de la part de la Ligue comme cela a été le cas dans d’autres rencontres aussi bien en Ligue 1 qu’en Ligue 2.

Ceci entre dans le cadre des règlements de la FTF qui stipulent qu’en cas d’actes de violence envers tout arbitres, assistants, officiels, dirigeants, joueurs et entraîneurs inscrits sur la feuille du match et les agents de l’ordre, l’équipe dont les supporters sont responsables, perd le match par pénalité sur le score de 0/2. Il est passible d’une amende de 20 mille Dinars et disputera ses trois prochaines rencontres désignées à domicile, en dehors de son gouvernorat et à huis-clos.

Dommage que le football tunisien et dans une épreuve dite professionnelle arrive à cette situation où la violence est devenue un pain quotidien et les incidents se répètent dans l’impunité (les sanctions de la Ligue sont insuffisantes) et devant une passivité criarde des instances sportives et des instances officielles.

Une intervention urgente et énergique du ministère des Sports est plus que nécessaire pour arrêter ce fléau, quitte à décider de suspendre la compétition et faire porter la responsabilité de ce qui s’est passé jusque-là à ceux qui gèrent les affaires du football et qui continuent à faire la sourde oreille face à cette vague de violence qui ne date pas d’aujourd’hui.

H.R