Le ministre de l’Education, Fathi Sellaouti a indiqué mercredi que les moyens nécessaires à adopter pour remédier aux cours manqués dans les écoles primaires, à cause de la grève observée par les enseignants contractuels et suppléants, seront discutés aujourd’hui, suite à la signature d’un accord avec la fédération générale de l’enseignement de base.
Il a ajouté, dans une déclaration aux médias en marge de la signature de l’accord, qu’une réunion se tiendra au niveau des commissariats régionaux de l’éducation dans les différents gouvernorats pour examiner les moyens de surmonter la crise et rattraper les programmes pédagogiques manqués.
Les enseignants contractuels et suppléants ont boycotté la rentrée scolaire et les cours depuis environ 8 semaines avant d’adopter hier les propositions du ministère de l’Education. Ces propositions comprennent cinq points qui ont été discutés afin de parvenir à une solution à cette crise. Il s’agit notamment de la proposition du ministère de l’Education nationale de signer des contrats pour une durée maximale de deux ans, suivie d’une intégration pour les enseignants suppléants de la promotion 2022 en tant qu’enseignant stagiaire des écoles primaires.
Sellaouti a indiqué que l’accord a mis fin à une crise qui a touché des dizaines de milliers d’élèves qui ont été privés de leurs droit à l’éducation, estimant que c’est l’un des meilleurs accords conclus en cette conjoncture financière très délicate.

Rappelons que le ministre de l’Education Fethi Sellaouti avait indiqué, le 22 octobre 2022,  que le ministère fixera des délais pour mettre fin au mouvement de protestation des enseignants suppléants et pour stopper leur grève. Ceux qui refuseront d’arrêter le boycott des cours seront suspendus du travail en vertu de la loi, leur décision sera considérée comme abandon de poste et ils seront remplacés, selon la même source.

 

 

(Ghada+TAP)