Les deux courts-métrages de fiction « Nour » de Rim Nakhli et « Salwa » d’Ines Ben Othman figurent dans la sélection officielle de Hollywood Arab Film Festival (HAFF) qui se tient dans sa première édition du 25 au 30 avril à Universal City Walk, au cœur de la ville de Hollywood.

Deux séances de projections sont prévues les 27 et 28 avril, à l’Universal Cinema Hollywood, pour l’ensemble des courts-métrages en compétition. Le jury de la compétition court-métrages est composé par trois femmes cinéastes, l’Egyptienne Salwa Mohamed Aly (présidente), l’Emiratie Salwa Alhadhrami et l’Algérienne Nesrine Abdelli (membres).
A noter que les deux films tunisiens ont été présentés dans le cadre des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) 2021.
« Nour » ou « Une Journée Presque Ensoleillée » figurait dans la section « Regard sur le cinéma tunisien ». Ce film continue, depuis 2020, de faire le tour des festivals (festival international du film du Caire, Locarno film festival en Suisse, festival international du film de Los Angeles, etc.). Il raconte l’histoire d’un frère et d’une sœur, Adam et Nour, qui ont rendez-vous avec leur père qu’ils n’ont pas vu depuis longtemps, dans un endroit isolé de la ville. Livrés à eux-mêmes, ils vont effectuer un voyage en parcourant les rues de Tunis en quête de leur père absent.. ».
« Salwa » est l’adaptation d’une nouvelle en arabe de l’écrivain tunisien Lassaad Ben Hsin « Wahm leylet hob » (« Illusion d’une nuit d’amour »). Le film a été produit avec trois autres courts avec le soutien du Centre national du cinéma et de l’image (CNCI), dans le cadre des JCC 2021. Cette fiction aborde l’histoire d’une jeune femme, la trentaine, qui travaille comme prostituée. Le personnage principal, Salwa, interprété par Rym El Banna, prend congé « pour partir à la recherche d’une nuit d’amour, en espérant recoller l’enfant fragmenté qui est en elle ».
Organisé par la Fondation du même nom, Hollywood Arab Film Festival présente une sélection de longs et courts métrages arabes et offre aux cinéastes de la région et de la Diaspora, l’opportunité de se rassembler, de créer et de montrer leurs projets. Il a été créé par trois cinéastes américano-égyptiens, Maykel Bakhoum, George Gurgus et Abraam A. Mikhael.

Le festival vise à faire connaître le cinéma arabe auprès de l’industrie du film dans le monde, en jetant la lumière sur son caractère unique et distingué ainsi que les défis auxquels est confronté, lit-on sur le site du festival. La richesse du cinéma arabe est également mise en avant dans le cadre de la plateforme du marché du film du HAFF.