A la cité AFH à Nabeul, la campagne de propreté bat son plein. L’Association Nouvelle de Nabeul en collaboration avec la municipalité poursuit son action de nettoyage et de désherbage. Des engins et des tracteurs et autres moyens matériels ont été déployés pour éradiquer toutes les décharges sauvages.

« Cette campagne est à l’initiative de notre association qui a souhaité, en coordination avec les services de la municipalité donner de l’éclat à notre quartier qui a été longtemps délaissé. Pour ce faire, nous avons sollicité l’aide de l’ensemble des habitants qui ont répondu présent à cette louable initiative. Notre objectif est d’impliquer tout le monde dans ce projet afin de parvenir à l’instauration d’une véritable culture environnementale et du coup aboutir à des solutions pratiques au phénomène de déchets qui envahissent la cité », souligne Lotfi Bettaieb, le président de l’Association Nouvelle de Nabeul.

Jeunes, adultes et personnes âgées, femmes et hommes ont conjugué leurs efforts pour le ramassage des amas d’ordures. «Nous travaillons main dans la main avec les services municipaux pour redonner au quartier son lustre d’antan», confie de son côté Nizar Chaabane.

« Pas moins d’une centaine de volontaires se sont mobilisés ce matin pour motiver les citoyens pour que chacun « balaie devant sa porte » pour une cité propre. L’idée de cette initiative est venue après le constat amère que notre cité croulait sous la saleté et la crasse depuis belle lurette. C’est une première. D’autres campagnes suivront », note Noureddine Tahri.

« La propreté publique est un défi majeur. Nous y travaillons de façon volontariste, parce que chaque résident  mérite de vivre dans un quartier agréable. Merci à ces bénévoles qui ont fait face  à ces incivilités », déclare Daoud.

Cheima, pour sa part, avoue qu’elle a passé son samedi à nettoyer. « C’était passionnant comme action », dit-elle. Désormais convaincue que la prise de conscience a fait son chemin.

Des milliers de commentaires ont encouragé cette initiative sur le réseau social, tout en demandant aux associations, commerçants et résidents d’aider ces volontaires dans leur tâche.

Kamel BOUAOUINA