Le secrétaire général du parti Afek Tounes, Fadhel Abdelkefi, a considéré, lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui à Tunis, que la Tunisie se trouve, aujourd’hui, dans une phase critique de son histoire, et risque, d’après ses mots, le scénario libanais, « où le taux de chômage s’est élevé à 65% et où la livre libanaise a perdu 80% de sa valeur ».

Abdelkefi a déploré l’absence de débats autour de la Loi de finances complémentaire de 2021, et du budget de l’Etat pour l’année prochaine. Il est à craindre, d’après lui, que le pays soit dans l’incapacité de rembourser ses dettes, dans cette conjoncture marquée par l’absence d’un gouvernement et de la mise en place des orientations dans le domaine économique.

A noter qu’une conférence de presse a été organisée, aujourd’hui à Tunis, conjointement par les partis Attayar, Ettakatol, Afek Tounes et Al Joumhouri, qui ont formé « une coordination pour la défense de la démocratie ». La coordination a appelé le Président de la République à « un retour au processus démocratique », et dit avoir engagé des « concertations » pour créer « un front élargi pour défendre la démocratie ».