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Accueil » Enseignement : le dépérissement des langues
Enseignement mardi, 21 septembre, 2021,12:307 Mins Read

Enseignement : le dépérissement des langues

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Plusieurs langues et variétés linguistiques coexistent actuellement en Tunisie, ce qui lui confère le statut  de Nation  plurilingue. Le débat n’en finit pas de rebondir. Faut-il renforcer l’arabe ou défendre le français et l’anglais ? Sinon les trois ?

Tous ceux qui sont allés à l’école, ceux qui ont réussi leur parcours scolaire et même ceux qui ne l’ont pas réussi, tous nos décideurs d’aujourd’hui, notamment ceux qui sont à la tête du ministère de l’Education

L’Education, savent parfaitement qu’il y a une forte corrélation entre la maîtrise d’une langue et la maîtrise des matières administrées dans cette langue. Ils doivent savoir également la différence notable entre enseigner dans une langue et enseigner une langue.

Les diagnostics constatés officiellement montrent, en effet, que nos élèves ne sont pas tous des as dans les langues. Et, cela ne concerne pas seulement les langues étrangères mais, également, la langue arabe.Les Tunisiens arabophones côtoient leurs compatriotes bilingues, avec une minorité de francophones   l’universitaire  Hubert Tullon a donc bien raison d’affirmer : « Toujours est-il que, dans l’ordre de l’imaginaire comme dans celui du réel, ce sont bien l’arabe et le français qui font couple en Tunisie»

Déjà dans le primaire

Les lacunes de la maîtrise des langues commencent en jeunes âges du primaire. Les élèves manifestent des défaillances dans la langue supposée être leur langue maternelle. Ces lacunes sont évidentes dans toutes les langues comme le montre les résultats de ces enquêtes. On estime que les élèves qui n’obtiennent pas leurs moyennes en arabe dans les examens nationaux se situent autour de 30% contre 40% pour le français. Il y aurait, parmi les élèves de 6 e, de grandes faiblesses dans la maîtrise de la langue de Molière ou de Shakespeare. Ils seraient près de 20% à ne pas maîtriser le français et environ 15% l’anglais.

Une étude réalisée par le ministère de l’Education, sur le niveau de compétence en français montre que les Tunisiens sont à la traîne. Ils sont 7000 candidats au Bac en 2015 à avoir zéro. Il est vrai que certains jeunes accusent un net retard sur l’apprentissage de la langue de Voltaire. Après 13 ans d’apprentissage de cette langue, seule une minorité d’élèves la parle correctement. La baisse du niveau peut être imputée aux méthodes et aux programmes adoptés dans l’apprentissage, au manque de motivation et de besoins langagiers chez les apprenants, à l’absence d’objectifs ciblés et de finalités précises pour l’enseignement de français, au manque de moyens didactiques et audiovisuels à même de faciliter l’apprentissage, à un déficit relatif à la formation et à l’encadrement des enseignants ou à tous ces facteurs combinés à la fois.

Les linguistes estiment qu’il n’y a aujourd’hui en Tunisie que 30 % de francophones réels, qui connaissent bien le français et l’utilisent couramment. Autrefois maîtrisé par l’ensemble de la population, le français est désormais l’apanage de l’élite, des guides touristiques et des baby-boomers.

« C’est une catastrophe », dit Raoudha Kammoun, chercheuse en sociolinguistique à l’Université de la Manouba,. « Dans les écoles, la plupart des élèves ne sont capables de répondre que par oui ou non ou demandent à l’enseignant de répéter en arabe. »

Le cri d’alarme de l’Association des élèves

Ridha Zahrouni, président de l’Association des parents et élèves, estime qu«la réforme de 1991 a porté avec elle la décision de d’enseigner des disciplines scientifiques, les mathématiques, les sciences physiques et naturelles, en arabe à l’école préparatoire avant de revenir à la langue française au lycée secondaire. Il est à rappeler qu’avant cette réforme, ces matières étaient administrées en français au cours de toute la phase secondaire qui était de 7 années. Une décision inutile et injustifiée du point de vue pédagogique, mais imposée par des considérations politiques. Cette décision, continue à porter atteinte, depuis sa mise en application à ce jour, aux chances de réussite de nos enfants. Un choix qui perturbe nos apprenants et gêne leur progression et qui est à l’origine d’une perte importante du temps scolaire, au moins une année et demi, de troubles de l’esprit des enfants et de leur privation d’opportunités et de moyens pour améliorer leur maîtrise à la fois du français et des matières scientifiques enseignées. J’ai eu l’occasion de discuter de ce sujet avec de hauts responsables du ministère de l’éducation, même des ministres. Tous étaient d’accord avec ce constat. Et tous ont signifié leur impuissance de revenir à la situation qui était  avant la réforme, car ce choix est imposé par la loi, et tout changement nécessite le passage par la loi. Or la conjoncture politique leur interdit de remettre sur le tapis la question de la place des langues dans les écoles.Il est impératif et urgent de lever  toute équivoque sur ce sujet. Notre école réalise aujourd’hui ses principales fonctions en assurant l’enseignement des disciplines, des connaissances, et des compétences en langues arabe et/ou française. De ce fait, l’école, notamment l’école de base, doit être engagée à instruire nos élèves pour une parfaite maîtrise de ces deux langues. Par la suite, on doit envisager l’enseignement de l’anglais  pour un emploi très correct, et éventuellement d’autres langues telles que l’allemand, l’italien ou l’espagnol quand cela est jugé opportun et quand les moyens le permettent président de l’Association des parents et élèves

Shakespeare s’invite à la confusion

Le président de l’Association des parents et élèves estime que «des  spécialités scientifiques et techniques, de médecine, d’ingéniorat et même des sciences sociales et humaines et de droit,  sont encore enseignées aujourd’hui, en grande partie, en langue française. Pour les réfractaires, ceux qui prônent l’arabisation de l’enseignement comme un argument majeur de l’identité nationale. Pour ceux-là, il faut expliquer que nous ne sommes pas plus ou moins arabes, tunisiens et musulmans suivant qu’on parle l’arabe ou non.Et pour ceux qui appellent à faire de l’anglais la deuxième langue du pays. Il faut qu’ils sachent que nos rues portent des noms en français à côté de l’arabe, que nos textes de lois sont édités en français avec l’arabe, nos journaux paraissent également en français, notre administration fonctionne en partie en français et la liste est très longue. Changer tout ça en anglais, a un coût très élevé et ça demande du temps, beaucoup de temps et une vraie stratégie à mettre en œuvre. Avons-nous les moyens pour nous lancer sur cette voie ? Engager notre pays et notre système éducatif sur la voie d’arabisation ou chercher à faire de l’anglais la deuxième langue du pays et dans nos écoles, est une entreprise majeure et très risquée qui nécessite des moyens énormes et un investissement gigantesque, pour la formation des enseignants, la traduction des références et pour la reconversion de toute notre culture. Elle nécessite également une stratégie très compliquée à concevoir et de vraies compétences pour la mettre en œuvre. Alors qu’aujourd’hui et après 65 ans d’indépendance, nous peinons encore à faire apprendre à nos enfants à bien lire, écrire et parler en arabe et en français»

Olfa Mahmoud inspectrice générale  en histoire-géographie a souligné que le système éducatif a perturbé nos élèves «La valse des réformes a eu un effet négatif sur l’ensemble du système d’éducation . Les matières scientifiques sont enseignées en arabe jusqu’à la fin du collège, et en français au lycée et à l’université. Les élèves sont souvent perdus. Ils ne connaissent pas le vocabulaire pour ces cours ensei­gnés jusque-là en arabe », dit-elle

  K.B

 

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